Cannabis Rendu Clair
Comment la consommation de cannabis affecte les conducteurs
Conduire après avoir consommé du cannabis est à la fois dangereux et illégal. Voici ce que vous devez savoir pour rester en sécurité et dans les limites de la loi.
La consommation de cannabis peut nuire considérablement à la capacité d’un conducteur de conduire de façon sécuritaire. En fait, la consommation de cannabis peut doubler le risque d'un conducteur d'être impliqué dans un accident de la route. La conduite avec facultés affaiblies est également illégale; c'est une infraction criminelle au Canada qui entraîne de graves conséquences, y compris une peine d'emprisonnement possible.
Voici ce que vous devez savoir pour rester en sécurité.
Les effets du cannabis sur la conduite automobile
La consommation de cannabis a des répercussions sur les capacités de conduite essentielles en causant la somnolence et en ralentissant le temps de réaction. Cela nuit également à la capacité du conducteur à regarder et à réagir à plusieurs choses à la fois. Des études ont révélé que les conducteurs aux facultés affaiblies par le cannabis ont de la difficulté à rester à l'intérieur de leur voie désignée, à maintenir une vitesse constante et à éviter les obstacles.
Le cannabis touche chaque personne différemment. Selon la personne, ainsi que la méthode de consommation et la puissance du cannabis consommé, les effets du cannabis peuvent durer jusqu’à 24 heures.
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Les lois sur la conduite avec facultés affaiblies
Les sanctions pour la conduite avec facultés affaiblies peuvent varier selon la concentration d’alcool ou de drogue, s’il s’agit de votre première infraction ou d’une récidive, et si vous avez causé des lésions corporelles ou la mort d’une personne. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la section de conduite avec facultés affaiblies du gouvernement du Canada. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la section de conduite avec facultés affaiblies du gouvernement du Canada. Une deuxième infraction signifie une peine minimale obligatoire de 30 jours d’emprisonnement, suivie d’une suspension de permis pendant au moins deux ans. La loi s’applique à tous les véhicules à moteur (y compris les motocyclettes, les bateaux, les motoneiges et les véhicules hors route), ainsi qu’à la conduite qui se déroule sur les propriétés publiques et privées.
Les peines augmentent avec les infractions subséquentes. Pour la troisième infraction et les infractions subséquentes, la peine minimale d’emprisonnement est de 120 jours, suivie d’une suspension de permis de trois ans. Si un conducteur a causé des blessures ou la mort, l'emprisonnement est plus long et peut inclure une peine à perpétuité.
Les autorités provinciales et territoriales ont aussi leurs propres lois sur la conduite avec facultés affaiblies. Ils peuvent imposer des suspensions de permis immédiates à court terme, des suspensions à plus long terme et des amendes plus importantes, et obliger les contrevenants à suivre des programmes d'éducation ou de réadaptation.
Dans la plupart des provinces et territoires, il existe une tolérance zéro pour la conduite sous l'influence du cannabis pour les conducteurs âgés de 21 ans et moins, les conducteurs novices (ceux un permis G1, G2, M1 ou M2) et chauffeurs commerciaux.
Qu'est-ce qui définit « handicapé » ?
Les effets du cannabis varient d’une personne à l’autre, selon des facteurs comme l’âge, le sexe, la méthode de consommation et la puissance du produit. La loi, cependant, est très claire sur ce qui constitue une conduite avec facultés affaiblies et il existe trois niveaux interdits pour le THC:
- Les niveaux de THC entre 2 et 5 nanogrammes (ng) par 1 ml de sang sont considérés comme altérés
- Des niveaux de THC de 5 ng ou plus par 1 ml de sang entraînent des amendes et des peines plus lourdes
- Les niveaux combinés d’alcool et de THC sont considérés comme altérés à 50 mg ou plus d’alcool par 100 ml de sang, plus 2,5 ng ou plus de THC par 1 ml de sang
Si un agent de police soupçonne une personne d’avoir consommé du cannabis alors qu’elle conduit un véhicule à moteur (ou s’il soupçonne une personne d’avoir conduit un véhicule à moteur dans les trois heures précédentes), il peut exiger des échantillons de liquide buccal (salive) soumis à un test de dépistage de drogue au moyen d’un appareil de détection approuvé (ADSE), qui permet de détecter le THC. Même si l'échantillon de liquide revient négatif, les agents peuvent toujours exiger que vous effectuiez un test de sobriété standardisé sur le terrain (SFST) — par exemple, un examen de la vue, le fait de se tenir debout sur une jambe et/ou un test de marche et de virage. Le refus de ces tests peut entraîner des poursuites pénales passibles des mêmes sanctions (ou plus) que la conduite avec facultés affaiblies.
Si un conducteur échoue aux tests routiers et est arrêté, les agents peuvent alors exiger un échantillon de sang (prélevé par un technicien médical qualifié) et/ou une évaluation par un expert en reconnaissance de drogues (DRE) en 12 étapes.
Et s’il y avait du cannabis dans la voiture ?
Chaque province ou territoire a ses propres lois pour le transport de véhicules. En Ontario, la loi prévoit que le cannabis dans la voiture doit être :
- dans l’emballage d’origine et non ouvert, ou
- emballé et fermement scellé, ou autrement difficilement accessible à le conducteur ou aux passagers.
Le défaut de garder le cannabis contenu et entreposé de façon sécuritaire pourrait entraîner des frais.
Conseils pour rester en sécurité
Il est impossible de savoir exactement quand il est sécuritaire de conduire après avoir consommé du cannabis. Contrairement à l'alcool, il n'y a aucune preuve scientifique suggérant une limite de consommation de cannabis sans danger pour la conduite ou combien de temps un conducteur devrait attendre pour conduire, et la méthode de consommation ajoute encore plus d'incertitude. Certains experts concluent que l'inhalation peut altérer vos compétences de conduite pendant six à huit heures, tandis que l'ingestion de cannabis peut les altérer jusqu'à 12 heures. Il est important de se rappeler que tout le monde métabolise les cannabinoïdes différemment, et même si une personne se sent sobre, certains effets du cannabis, comme la somnolence, peuvent durer 24 heures.
Pour rester en sécurité et dans les limites de la loi, péchez toujours par excès de prudence et ayez un plan pour rentrer chez vous en toute sécurité :
- Gardez-vous la nuit
- Appeler un taxi ou un covoiturage
- Utiliser le transport en commun
- Appelez un ami proche ou un membre de la famille
- Avoir un chauffeur désigné
Le fait de connaître et de respecter les lois de votre province ou territoire peut vous aider à rester en sécurité après avoir consommé du cannabis.
L’exactitude de ce contenu a été évaluée par un expert en la matière non rémunéré.
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