Choisir des produits de cannabis
En ligne : 15 femmes défient les préjugés sexistes dans l’industrie du cannabis
Découvrez des femmes qui contribuent à changer le visage de l'industrie du cannabis, des salles de conférence aux salles de culture, au sein des meilleures entreprises de production agréées de toute l'Amérique du Nord.
À l’occasion de la Journée internationale des femmes, nous saluons des femmes influentes de l’industrie du cannabis qui sont à la pointe de l’innovation, inspirant une collaboration à tous les niveaux pour créer des produits du cannabis appréciés des consommateurs.
Ces pionnères montrent la voie et sont des exemples remarquables dont l’industrie a grandement besoin. Une étude récente de Deloitte, commandée par OCS, a révélé que les femmes à la tête d’entreprises du secteur du cannabis sont loin d'être la norme. Avant la légalisation en octobre 2018, presque tous les producteurs de cannabis médical sous licence fédérale étaient dirigés par des hommes blancs. En 2020, les hommes faisant partie des PANDC ainsi quet toutes les femmes étaient nettement sous-représentés dans les postes de direction des entreprises de cannabis; 72 % de ces postes étaient encore occupés par des hommes blancs.
Apprenez-en plus sur la façon dont ces entrepreneures, cultivatrices, gestionnaires et cadres supérieures se sont taillé une place durement gagnée dans ce secteur en pleine croissance.
Marques TREC
Trang Trinh, chef de la direction, TREC
Selon Trang Trinh, diriger avec empathie attire et retient les talents qui travaillent dur dans son organisation. Cela s'incarne dans son audacieux programme de dons « 10 % for Good » en vertu duquel l'entreprise a versé un dixième de ses bénéfices à Cannabis Amnesty depuis son lancement en 2019.
TREC regroupe les marques de cannabis Blissed, Thumbs Up Brand et WINK. L’astucieux produit WINK WINK est l'innovation préférée de Trinh : un SKU rotatif comprenant des lots de petits formats à durée limitée provenant de microcultivateurs. Malgré le succès durable de son entreprise, elle continue de devoir repousser les normes traditionnelles en matière de genre, un défi que ses pairs masculins n’ont pas à relever. « Au lieu d’être vue comme déterminée et forte, je suis perçue comme insistante, arrogante ou même autoritaire. Mais cela m’incite à continuer à avancer », dit-elle.
Trinh veut voir plus de femmes comme chefs de la direction. « Au fil des ans, l’industrie a connu de nombreux changements, et je vois constamment des femmes dirigeantes et des membres de groupes minoritaires qui sont remplacés par des hommes. Notre industrie doit faire mieux. »
Naomi Miller, chef de l’exploitation et co-fondatrice d'Agripharm Corp.
Avec le projet d'acquisition d'Agripharm par TREC, la société va gagner un autre femme influente : Naomi Miller, cofondatrice et chef de l’exploitation d’Agripharm.
Naomi est entourée de femmes talentueuses comme Trinh dans son quotidien — 60 % des employés d’Agripharm sont des femmes —, alors elle n’a pas toujours l’impression de travailler dans un secteur dominé par les hommes. Elle se concentre davantage sur l’augmentation de la diversité des genres parmi ses clients. « Les femmes ont tendance à orienter les décisions d’achat des ménages. Si le cannabis est un tant soit peu semblable à d’autres catégories de bien de consommation, les femmes pèsent davantage sur les chiffres de vente, » dit-elle.
Seven Leaf et Final Bell
Dianna Tarbell, directrice générale, Seven Leaf
« Étant une femme autochtone, résidant sur le territoire d’Akwesasne, j’ai la grande chance de provenir d’une culture matrilinéaire. Des femmes fortes et dynamiques sont des leaders dans les secteurs public, commercial et artistique, et ce n’est ni une surprise ni une anomalie », affirme Dianna Tarbell, directrice générale de Seven Leaf, premier producteur autochtone à 100 % au Canada. « Quand vous grandissez entourés de ces modèles, vous avez le courage de relever de nouveaux défis. »
Cela ne veut pas dire qu’elle a obtenu son poste de direction sans se battre. L’épreuve du feu de Tarbell était l’industrie du jeu, où sa voix et son style de gestion n’étaient pas la norme. (Une fois dans une salle remplie de plus de 100 directeurs généraux, elle a compté moins de 10 femmes présentes.) Mais en dirigeant par le mentorat et l’encouragement, tout en favorisant les talents cachés que son œil expérimenté voit chez les gens, elle embauche maintenant principalement au sein de la communauté d’Akwesasne.
Alors que la pandémie recule, elle prévoit que beaucoup plus de femmes entreront dans l'industrie dans son ensemble. « De la vente et du marketing à la culture et aux opérations, j’espère que les femmes de ma collectivité et de partout au Canada seront incitées à se joindre à nous alors que nous continuons de bâtir le secteur. »
Jennifer Maccarone, directrice de l'exploitation, Final Bell
En tant que chef de l’exploitation de Final Bell, partenaire de marque de Seven Leaf, Jennifer Maccarone pense que les obstacles à l’égalité des sexes dans la direction du cannabis commencent à s’estomper, surtout dans les nouvelles entreprises ou dans ce qu’elle appelle les entreprises en démarrage de deuxième génération. Elle cite pour preuve l’équipe de direction féminine de Final Bell. « Nous faisons de grands pas! »
Parfois, avec son tout nouveau bébé avec elle, Maccarone dit qu’elle donne l’exemple en écoutant ouvertement et en facilitant les solutions, tout en générant sans cesse plus de revenus. Un défi de taille que Maccarone souhaite résoudre est la stigmatisation continue des femmes qui consomment du cannabis, soulignant que les mères qui boivent du vin sont entrées dans la norme tandis que les mères qui consomment du cannabis sont perçues d’une toute autre façon. « Les hommes n’ont pas à faire face à ces mêmes préjugés, » dit-elle.
Cristina Hogue, chef des opérations commerciales, Final Bell
Cristina Hogue, chef des opéréations commerciales de Final Bell, voit l’occasion de changer le discours des femmes en tant que consommatrices et en tant que dirigeantes dans l’industrie du cannabis. « Nous pouvons continuer de bâtir une industrie axée sur la collaboration, la compassion et l’inclusion pour tous, » dit-elle.
Lançant récemment non pas une mais deux nouvelles marques en partenariat avec Seven Leaf, SEV7N et SOVE7EIGN, elle attribue aux nombreuses femmes avec lesquelles elle collabore – en particulier Dianna Tarbell – leur croissance continue. « Nous devons continuer de travailler ensemble, de nous encourager, de nous aider mutuellement à nous développer, de servir de mentors à la prochaine vague de femmes dirigeants et d’être le moteur du changement et de l’amélioration continus. »
AtlantiCann Médical Inc.
Christine Halef, chef de la direction, Atlanticann Medical Inc.
Derrière chaque fleur de Msiku riche en terpènes et taillée à la main se cache la société mère AtlantiCann, fondée et dirigée par Christine Halef. L’ancienne pharmacienne communautaire admet que sa quête du commerce était inspirée par sa famille d’entrepreneurs prospères, mais aucun de ces modèles n’était féminin. « J’ai toujours eu l’impression d’avoir été atteinte du syndrome de l’imposteure », dit-elle de son arrivée dans le secteur du cannabis après avoir délaissé l’univers largement axé sur les femmes de la pharmacie.
Et pourtant, son objectif médical est peut-être son atout secret. Non seulement elle a donné le ton à l’excellence des produits — dont son équipe est très fière, dit-elle —, mais elle continue d’inspirer son éthique du leadership : « Mon expérience en pharmacie m’a appris qu’il est impossible de tout savoir – la clé est de savoir où sont vos ressources », dit-elle.
Christine espère qu’un plus grand nombre de femmes œuvrant dans le monde du cannabis contribueront à mettre fin aux préjugés et à créer des occasions de mentorat auxquelles elle n’a pas eu accès. « Les hommes ont généralement plus accès aux capitaux, aux connexions et aux ressources. Je crois que nous devons déployer des efforts pour fournir ces mêmes ressources aux femmes, non seulement pour cette industrie, mais pour toute autre industrie. »
Ayurcann et Her Highness
Jaspreet Bhatia, responsable du laboratoire et des formulations, Ayurcann
Jaspreet Bhatia, PhD, est une experte en formulations, intervenante et directrice de la recherche et du développement chez Ayurcann. Elle attribue à la main-d’œuvre féminine de 50 % d’Ayurcann la promotion d’une culture collaborative riche en mentors. Chimiste passionnée de plantes, elle dit que le fait d’avoir des femmes fortes autour d’elle l’incite non seulement à explorer de nouvelles possibilités dans le domaine du cannabis, mais aussi à profiter d’un avantage sur le marché.
« Avec un plus grand nombre de femmes occupant des postes importants, nous verrons plus de produits axés sur les femmes », dit-elle, faisant référence au lancement récent des crèmes GLOW Day et Night d’Ayurcann. « Après tout, il s’agit d’une plante femelle que nous les femmes sommes mieux à même de comprendre! »
Allison Krongard, co-fondatrice, Her Higness
Her Highness, un nouveau partenaire d’affaires d’Ayurcann’s, fabrique des produits « expressément dans le but de plier le cannabis au goût des femmes », affirme Allison Krongard, cofondatrice. Avec une formation en conception de produits haut de gamme, l’entrepreneure basée à New York crée chaque produit avec la joie féminine comme objectif, des huiles sexuellement positives aux préroulés respectueux des cils et des ongles avec une béquille extra longue intégrée. Et ce n’est pas seulement parce qu’elle s’oppose aux préjugés persistants à l’égard des femmes qui consomment du cannabis — les femmes, en tant que groupe démographique, sont l’un des groupes de consommateurs de cannabis dont la croissance est la plus rapide, affirme Allison. (Les ventes aux femmes de la génération Z ont augmenté de 150 % de 2020 à 2021, selon les données de la société de données sur le cannabis Headset.)
« J’ai remarqué que l’industrie s’est adaptée à la tendance de la commercialisation du cannabis auprès des hommes, principalement dans le but de se sentir bien — des souches, des sauces et des concentrations à haute teneur en THC — et de la commercialisation auprès des femmes pour le soulagement de l’anxiété, de la douleur et des traumatismes. En d’autres termes, nous donner la permission de l’utiliser pour ce qui ne va pas chez nous », explique Krongard. « [Her Highness] est déterminée à sortir de cette situation et à commercialiser du cannabis auprès des femmes dans le but de ressentir de la joie, ce qui est puissant, important. »
Jane West
Jane West, chef de la direction
« Dire que le cannabis est une industrie dominée par les hommes est un euphémisme », affirme Jane West, chef de la direction de sa marque de renommée du Colorado. Tout comme Christiene Halef, elle cite l’accès limité aux capitaux traditionnels comme étant l’obstacke qui empêche la diversité de l’industrie. « Pour bâtir mon entreprise, j’ai dû m’intéresser à des concepts comme le capital de risque, la fabrication, la logistique et la construction, pour ne nommer que ces domaines, où les entreprises appartenant à des femmes sont tout aussi rares. »
Après que les investisseurs traditionnels l’eurent mise à l’écart pendant deux ans, West s’est tournée vers le financement participatif par actions pour concrétiser sa vision. Cette route non conventionnelle était un défi sans précédent, mais maintenant elle est fière de dire que son entreprise est détenue par une femme et à 80 % PANDC. Et bon nombre de ces investisseurs sont des clients réguliers.
Lancée en 2013, Jane West compte maintenant plus de 50 produits de cannabis, allant d’accessoires sophistiqués conçus sur mesure, à des produits de fleurs de qualité supérieure, y compris un nouveau partenariat avec Boaz de Calgary pour des préroulés à la main. Mais pour Jane, il reste encore beaucoup de chemin à faire pour accroître a représentation de la diversité et servir tous les consommateurs. Elle dit qu’il n’y a pas suffisamment de femmes chefs de la direction et de propriétaires d’entreprise en place pour influencer la prise de décisions dans l’ensemble du pays. « Ce rôle de [leadership] est unique en son genre, et ses décisions façonnent le secteur. »
Aqualitas
Myrna Gillis, chef de la direction
Myrna est animée d’une passion tranquille, non seulement pour l’excellence du cannabis, mais aussi pour un modèle d’affaires éthique. Sous sa direction, l’entreprise a lancé sa technologie de culture aquaponique primée et mise à l’échelle commerciale, fondée sur des intrants biologiques certifiés afin de réduire le plus possible son empreinte en eau et en carbone.
Pour y arriver, Myran et son équipe « ont en quelque sorte compté sur leurs propres ressources et ont tout fait eux-mêmes », dit-elle, avec l’appui du réseau Arcview et des petits investisseurs du Canada atlantique. Dans la plupart des réunions financières, elle était la seule femme dans la salle; les investisseurs potentiels se sont souvent tournés vers le chef des finances de l’entreprise, Mike O’Keefe, pour poser des questions. « Il leur répondait simplement de me poser la question à moi », se souvient-elle.
Aujourd’hui, Myrna Gillis travaille avec de nombreuses femmes de l’industrie, du commerce de détail à la recherche, et elle rend hommage à un grand nombre de ses collègues de la haute direction qui sont également des femmes. « Comprendre notre propre pouvoir en tant que femme et comprendre ce que nous avons à offrir constitue une grande valeur. N’hésitez pas à partager vos connaissances, à collaborer et à célébrer. »
Blossim Inc.
Leigh Stewart, propriétaire et co-fondatrice
Nouvelle venue dans la production et fabrication de produits comestibles Fly North de première qualité, Blossim Inc. a été lancée grâce à un « travail acharné, au dévouement et une détermination à ne jamais abandonner », affirme la cofondatrice Leigh Stewart. Qu’il s’agisse de la planification et de l’exécution de son installation ultramoderne de Blossim à Maple, en Ontario, ou de l’adoption d’une réglementation dans le domaine du cannabis légal, elle dit que qu’il faut vraiment être déterminée pour se lancer dans ce genre d’entreprise. À cette complexité s’ajoute l’engagement de Leigh à utiliser du cannabis de première qualité et des ingrédients de confiserie naturels de première qualité, tous offerts à des prix abordables pour les consommateurs.
Mais ces enjfeux multidimensionnels, propres à l’industrie du cannabis, ne l’ont jamais découragée. En fait, elle dit que ce fut un privilège de participer à cette industrie en croissance qui offre tant de possibilités. Et aux jeunes entrepreneurs en cannabis, peu importe leur genre, elle conseille la même chose : « N’abandonnez pas. Suivez vos rêves. Le travail acharné vendra à bout de tous les obstacles. »
Maricann
Jennifer Ayotte, chef de la direction
De plus en plus de femmes communiquent ouvertement au sujet du cannabis, de la direction des entreprises aux consommateurs, et Jennifer Ayotte considère que c’est ce qui influera le plus sur l’industrie du cannabis, dans l’avenir. En tant que chef de la direction de l’un des premiers producteurs du marché légal, elle est sensible à l’évolution constante du marché, innovant au besoin pour attirer le consommateur tout en maintenant les normes strictes pour lesquelles Maricann est réputée.
Faire partie de l’équipe pour recevoir et maintenir leur certification des bonnes pratiques de fabrication de l’Union européenne est une valeur ajoutée dont Jenne est très fière. Cela signifie que non seulement Maricann sert le marché canadien, mais que son entreprise est l’une des rares à exporter également vers le marché médical européen. Grâce à sa connaissance du marché mondial, Jenn entrevoit des possibilités illimitées pour les femmes qui consomment du cannabis.
« De la cultue au développement des produits, l’ensemble de l’industrie évolue et se développe, laissant toutes les facettes ouvertes à la découverte et à la croissance. » Elle souhaite que davantage de femmes investissent le terrain et occupent des postes importants afin de favoriser la création de produits entièrement différents et passionnants.
Aleafia Health
Tricia Symmes, chef de la direction
Ancienne patineuse artistique de compétition, Tricia Symmes sait garder son sang-froid sous pression. Maintenant qu’elle est devenue chef de la direction d’Aleafia, elle affirme que l’équilibre entre les responsabilités d’un rôle de leadership dans une entreprise en croissance rapide exige de la polyvalence, un esprit souple et une attention particulière, surtout lorsqu’on élève une jeune famille. Mais en maintenant un équilibre entre ces courants opposés, elle a trouvé la clarté.
« J’ai adopté une approche différente et j’ai examiné l’industrie du cannabis avec les marchés en croissance à venir », dit-elle, en faisant référence à la gamme de produits de mieux-être Noon & Night pour les nouveaux consommateurs qui n’ont peut-être pas été rejoints par une direction d’entreprise conventionnelle. « Nous sommes très attentifs à ce qui manquait et à la façon dont nous pouvions nous démarquer, ce qui nous permettait de réussir en tant que nouveaux venus dans un marché très concurrentiel. »
Laura Beth Steiner, maîtresse cultivatrice
Dans la serre hybride d’Aleafia à Grimsby, en Ontario, vous trouverez Laura Beth Steiner, l’une des rares maîtresses cultivatrices au Canada. « J’ai toujours maintenu un lien avec les plantes et la terre. Je peux cultiver n’importe quoi », affirme la productrice agricole devenue spécialiste de l’horticulture, qui a aussi un bon sens des affaires. Elle a dirigé l’expansion de la serre, qui est passée de 30 000 pieds carrés à 130 000 pieds carrés au cours de la dernière année.
Laura Beth attribue à la fois aux hommes et aux femmes de l’établissement son succès, affirmant que toute l’équipe est animée par une atmosphère positive. Et un peu d’amour : « En tant que mère, je suis un peu différente en ce qui concerne l’amour, la compassion et l’empathie. Prendre soin de mes plantes me vient naturellement tout comme porter une attention particulière aux gens qui m’entourent. »
Organigram
Beena Goldenberg, chef de la direction
Forte d’une expérience en ingénierie et d’une carrière de dirigeante dans le commerce de détail d’épicerie, Beena Goldenberg possède une expérience florissante dans des espaces à prédominance masculine. « C’est une excellente occasion de se démarquer dans une industrie dominée par les hommes; cela permet à Organigram de se démarquer dans un marché concurrentiel. »
L’équipe dela haute direction de Beena Goldenberg compte actuellement 55 % de femmes, et elle attribue à son équipe de direction exceptionnellement diversifiée la création d’une culture positive, d’un soutien accru de l’équipe et d’idées plus novatrices. Elle sent maintenant un changement; au fur et à mesure que l’industrie du cannabis prendra de la maturité et sera davantage déstigmatisée, Goldenberg s’attend à ce que davantage de femmes occupent des postes de direction, de maître-productrice et de productrice tout au long de 2022.
Chez Organigram, Beena Goldenberg a comme objectif de développer une clientèle féminine. « Nos recherches sur la segmentation des consommateurs définissent clairement les motivations des passionnées de cannabis, et il y a d’excellentes occasions de mieux les servir », dit-elle.